Affiner les résultats
- Lederer Marianne23
- Boitet Christian21
- Israël Fortunato17
- Cardey-Greenfield Sylviane16
- Durieux Christine16
- Hamzé Hassan13
- Depecker Loïc12
- Yvon François12
- Besacier Laurent11
- Dichy Joseph10
- Gile Daniel9
- Collombat Isabelle8
- Humbley John8
- Lerat Pierre8
- Seleskovitch Danica8
- Zinglé Henri8
- Gautier Laurent7
- Levet Jean-Pierre7
- القاسم فايزة7
- Ballard Michel6
- Blanchon Hervé6
- Ladmiral Jean-René6
- Morin Emmanuel6
- Schwenk Holger6
- Bosredon Bernard5
- Daille Béatrice5
- Danlos Laurence5
- Grass Thierry5
- Guillaume Jean-Patrick5
- Hassoun Mohamed5
- Ibrahim Amr Helmy5
- Jenn Ronald5
- Maniez François5
- Mejri Salah5
- Pergnier Maurice5
- Qasem Fayza El5
- Roman André5
- Szende Tamás5
- Tutin Agnès5
- Banoun Bernard[remove]4
- Barrault Loïc4
- Bensimon Paul4
- Cavalla Cristelle4
- Chiaramella Yves4
- Condamines Anne4
- Dalmas Martine4
- Desclès Jean-Pierre4
- Estève Yannick4
- Froeliger Nicolas4
- Gardes Joëlle4
Search
1 - 4 sur 4
Nombre de résultats par page
2020SORUL125
Elmar Tophoven et la traduction transparente
- Auteur
- Solange Arber
- Résumé
- Lire le résumé
- Le traducteur allemand Elmar Tophoven (1923-1989) a constitué au cours de sa carrière de riches archives documentant son travail sur des écrivains tels que Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon. Il a en effet élaboré une méthode appelée « traduction transparente », qui consiste à prendre en notes son processus de traduction, d’abord sur des fiches, puis à l’ordinateur. Loin d’être effacé et invisible, le traducteur donne ainsi à voir son travail d’écriture et de création et se manifeste comme l’auteur du texte traduit. Cette auctorialité s’ancre tout d’abord dans les discours qui construisent la figure du traducteur, depuis sa biographie jusqu’à sa posture. Elle doit être aussi considérée comme le fruit d’une trajectoire sociale, qui se situe dans un champ de la traduction en voie d’autonomisation. Elle est enfin révélée par l’analyse génétique des manuscrits que la pratique de la traduction transparente a permis de créer et de conserver. Grâce à cette méthode visant à améliorer la condition des traductrices et traducteurs littéraires, Elmar Tophoven peut non seulement être considéré comme l’auteur d’une véritable œuvre traductive, mais aussi comme un acteur important ayant contribué à faire reconnaître la dimension auctoriale de toute traduction.
- Disicipline
- Études germaniques
- Date
- Soutenue le 13/12/2020
- Sous la direction de
- Bernard Banoun
- Organisme
- Sorbonne université
- Université de Lausanne
- École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris)

- Auteur
- Julie Obert
- Résumé
- Lire le résumé
- De la fin du 18e siècle jusqu’au milieu du 20e siècle, la plupart des opéras de Mozart ont été joués en français sur les scènes parisiennes. Condition essentielle aux représentations, la traduction a donc joué un rôle décisif dans la diffusion des œuvres lyriques de Mozart en France. Cette thèse étudie les traductions françaises des deux plus célèbres opéras de Mozart en langue allemande, Die Entführung aus dem Serail und Die Zauberflöte, représentées sur les scènes parisiennes entre 1798 et 1954. S’appuyant sur de nombreuses sources encore inédites, cette étude cherche à comprendre comment les traducteurs affrontent les multiples enjeux que représente la traduction des livrets allemands pour le public français. Loin de n’assurer que le transfert d’une langue à l’autre, les traductions remodèlent sans cesse le livret comme la partition des opéras mozartiens, donnant souvent naissance à des œuvres entièrement nouvelles. En croisant l’approche historique et les méthodes de l’analyse textuelle, il s’agit de mettre en lumière les spécificités de chaque traduction, d’éclairer les choix des traducteurs et d’interroger l’évolution des traductions au fil du temps. En permettant au public français de découvrir et d’entendre les opéras de Mozart, les traductions façonnent la réception française de ces œuvres en même temps qu’elles en témoignent. Ce qui est en cause est tout autant la situation particulière du monde lyrique français et ses rapports avec les pays de langue allemande, que la conception de la traduction et de l’œuvre d’art.
- Disicipline
- Etudes germaniques
- Date
- Soutenue le 25/09/2013
- Sous la direction de
- Bernard Banoun
- Dörte Schmidt
- Organisme
- Tours
- Universität der Künste (Berlin)
- École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018)

- Auteur
- Alexis Tautou
- Résumé
- Lire le résumé
- Notre travail rend compte de la double articulation d’analyse d’Antoine Berman dans Pour une critique des traductions: John Donne. La méthode bermanienne intègre tant une histoire, événementielle et individuelle, des traductions qu’une analyse des textes à la lumière de leurs entours (paratextes, projets de traduction, etc.). Dans une première partie, nous tenterons de décrire à l’aide d’un panorama historique l’importation de la poésie de Rilke en traduction française, des premières versions du début du XXe siècle aux dernières traductions des Élégies de Duino. Nous nous attacherons à l’identité des différents (re-)traducteurs et à l’horizon général de leur travail. Dans une seconde partie, nous comparerons plusieurs versions françaises de la première Élégie de Duino, oeuvre poétique de Rilke la plus retraduite en français. A travers différents critères touchant à la forme et au sens, nous saisirons l’apport de ces traductions et le lien qui les unit, afin de constater in fine si les comportements socio-culturels observés dans la première partie se matérialisent aussi dans la pratique des (re-)traducteurs duinésiens
- Disicipline
- Etudes germaniques
- Date
- Soutenue le 25/11/2012
- Sous la direction de
- Bernard Banoun
- Irene Weber Henking
- Organisme
- Tours
- Université de Lausanne
- École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018)

- Auteur
- Patrick Difour
- Résumé
- Lire le résumé
- Le poète-traducteur Paul Celan compte parmi le nombre d’écrivains qui ont exercé une activité professionnelle. En s’appuyant sur des documents d’archives inédits et des témoignages d’anciens élèves, le présent travail aborde un champ de recherche quasi inexploré en se proposant de retracer et d’analyser son activité de lecteur d’allemand en relation avec son œuvre poétique. A partir d’une mise en perspective biographique, institutionnelle et sociale de la fonction assumée en 1956/57 et de nouveau entre 1959 et 1970, il se concentre sur l’enseignement de la littérature allemande et de la traduction. On y voit que, en étudiant Kafka, Büchner et d'autres auteurs, l’intérêt de Celan se porte surtout sur des questions relatives à la figure du poète, à l’individu et à la langue, et que sa méthode didactique garde une certaine distance à l’égard des pratiques universitaires. Il en va de même des exercices de thème allemand que plusieurs anciens élèves ne se rappellent pas uniquement en termes de préparation aux examens du concours, mais avant tout comme des séances de « réécriture », où l’accent était mis sur la « poésie » des textes abordés. L’« anthologie professionnelle » de Celan qui réunit plus de 150 extraits laisse supposer que cet enseignement, au-delà de l’approfondissement linguistique, révèle, entre autres, sa dimension anthropologique en engageant une réflexion critique sur les temps présents. En somme la thèse, tout en mettant à la disposition de la recherche littéraire des documents jusque-là inédits, met en évidence la portée de l’enseignement de Celan pour faire voir le poète et l’homme derrière le lecteur d’allemand.
- Disicipline
- Études germaniques
- Date
- Soutenue le 22/11/2011
- Sous la direction de
- Bernard Banoun
- Bernd Auerochs
- Organisme
- Paris 4
- Universität des Saarlandes
- École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris)
