Affiner les résultats
- Lederer Marianne23
- Boitet Christian21
- Israël Fortunato17
- Cardey-Greenfield Sylviane16
- Durieux Christine16
- Hamzé Hassan13
- Depecker Loïc12
- Yvon François12
- Besacier Laurent11
- Dichy Joseph11
- Gile Daniel9
- Collombat Isabelle8
- Humbley John8
- Lerat Pierre8
- Seleskovitch Danica8
- Zinglé Henri8
- Gautier Laurent7
- Levet Jean-Pierre7
- القاسم فايزة7
- Ballard Michel6
- Blanchon Hervé6
- Grass Thierry6
- Hassoun Mohamed6
- Ladmiral Jean-René6
- Morin Emmanuel6
- Schwenk Holger6
- Bosredon Bernard5
- Daille Béatrice5
- Danlos Laurence5
- Guillaume Jean-Patrick5
- Ibrahim Amr Helmy5
- Jenn Ronald5
- Lelubre Xavier5
- Maniez François5
- Pergnier Maurice5
- Qasem Fayza El5
- Roman André5
- Szende Tamás5
- Tutin Agnès5
- Banoun Bernard4
- Barrault Loïc4
- Bensimon Paul4
- Cavalla Cristelle4
- Chiaramella Yves4
- Condamines Anne4
- Dalmas Martine4
- Desclès Jean-Pierre4
- Estève Yannick4
- Froeliger Nicolas4
- Gardes Joëlle4
Search
1 - 3 sur 3
Nombre de résultats par page
2018MON30063
The Chronicles of Narnia de C. S. Lewis : idéologie(s) et point(s) de vue dans les traductions françaises.
- Auteur
- Paola Artero
- Résumé
- Lire le résumé
- The Chronicles of Narnia (1950-1956) est un célèbre recueil de sept romans, traditionnellement reconnus comme des œuvres de littérature de jeunesse et à l’origine du genre fantasy. L’un des intérêts majeurs de ces livres réside dans leur substrat symbolique, exprimé dans le texte par un double niveau de lecture qui évoque la tradition chrétienne. Notre thèse consiste en l’analyse d’un corpus incluant les originaux en anglais et les traductions françaises, publiées sous le titre de Le Monde de Narnia (2005)Sous l’égide de la traductologie de corpus (Corpus-based Translation Studies) et par une démarche interdisciplinaire empruntant des outils à la pragmatique, à l’analyse critique du discours (Critical Discourse Analysis, CDA) et à la narratologie, notre étude vise à mettre en évidence les marqueurs du point de vue idéologique, à travers une analyse semi-automatique, qualitative et quantitative. Parmi ces marqueurs sont notamment analysés les déictiques, la modalité, la transitivité, les choix lexicaux et la prosodie sémantique. Les parties du discours correspondant à ces marqueurs sont analysées notamment en lien avec l’instance du narrateur, de par son rôle clé pour l’idéologie dans le texte, et de régie dans la focalisation. Notre analyse porte une attention particulière à la dimension du sacré et aux thèmes de la violence, de la mort et du genre en traduction de littérature de jeunesse.La littérature de jeunesse, toujours plus ou moins caractérisée par un but éducatif, tout comme les livres qui constituent notre corpus, s’avère un véhicule axiologique puissant, qui reflète les valeurs qu’une société défend et transmet à un moment donné. L’instance du narrateur est au cœur de cette négociation entre systèmes linguistiques, culturels et axiologiques, qui s’exprime dans une dynamique dialogique impliquant tous les acteurs de la chaîne du livre. Notre travail a montré notamment que les traductions françaises ont tendance à affaiblir le message religieux, éloignant le regard du lecteur ou rendant flous les contours de l’espace. Dans l’ensemble, l’idéologie du texte cible est caractérisée par un certain nombre d’écarts par rapport au texte source et met en avant d’autres valeurs, pourtant présentes, elles aussi, dans l’original.Ce travail de recherche montre une méthode permettant d’aborder le texte dans le but d’une meilleure compréhension des enjeux qui sous-tendent la traduction, et en particulier la traduction de l’idéologie et du point de vue dans les livres pour enfants.
- Disicipline
- Études du monde anglophone
- Date
- Soutenue le 15/12/2018
- Sous la direction de
- Jean-Michel Ganteau
- Adriana Şerban
- Organisme
- Montpellier 3
- École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)

- Auteur
- Aïcha Louzir
- Résumé
- Lire le résumé
- Ce travail de recherche examine le style en traduction à travers le prisme de la métaphore corporelle dans le roman censuré The Rainbow (1915) de D.H. Lawrence et ses deux traductions françaises par Albine Loisy (1939) et Jacqueline Gouirand-Rousselon (2002). Notre réflexion s’inscrit dans la traductologie de corpus et adopte une approche descriptive grâce à une analyse qualitative et quantitative. Nous avons articulé notre travail autour de trois parties : en parcourant différents cadres théoriques allant d’Aristote jusqu’aux études plus récentes, nous avons tenté d’explorer la question relative à la nature de la métaphore et à ses fonctions. Cette première étape a confirmé notre point de vue selon lequel la métaphore est un support qui agence la pensée pour traduire une représentation particulière du monde. La métaphore est en effet un outil de communication redoutable. Nous avons, par la suite, exploré la notion de style en traductologie afin de tisser un lien entre la métaphore et le style dans l’écriture lawrencienne. Métaphoriser et traduire sont deux processus sensiblement proches qui tournent autour d’un point commun, celui du mouvement. L’analyse détaillée des 35 exemples extraits de The Rainbow et de leurs traductions en français nous a permis de détecter les convergences et les divergences au niveau du style et des représentations métaphoriques du corps. L’emploi récurrent de la métaphore chez Lawrence n’est pas anodin. Il s’agit d’un moyen pour conceptualiser la philosophie de l’auteur. Les traductrices ont dû surmonter au moins deux défis : préserver la charge métaphorique et opter pour un style qui reflète la complexité de l’écriture lawrencienne, tout en respectant les normes stylistiques de la langue française. Les écarts constatés au niveau des traductions ouvrent la voie à des interprétations qui pourraient prendre forme grâce à de futures retraductions.
- Disicipline
- Études du monde anglophone
- Date
- Soutenue le 17/11/2018
- Sous la direction de
- Christine Reynier
- Adriana Şerban
- Organisme
- Montpellier 3
- École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)

2017MON30083
L'épreuve de l'étranger, traductions françaises d'écrivains sri lankais contemporains de langue anglaise
- Auteur
- Niroshini Gunasekera
- Résumé
- Lire le résumé
- La traduction est une affaire culturelle. De prime abord, elle se présente comme la recherche d’équivalents lors du passage d’une langue à l’autre. Mais si on se penche sur le travail qu’effectuent les traducteurs, on se rend compte rapidement que traduire exige des opérations bien plus complexes. Ainsi, un texte littéraire rédigé en une langue ne peut pas être traduit vers une autre langue sans que le traducteur ou la traductrice fasse attention au contenu culturel que véhicule la langue. Un même message est communiqué de deux manières différentes par deux peuples issus de cultures distinctes. Ainsi opère un système très complexe qui déborde le champ de la linguistique et s’enracine dans la culture qu’exprime chaque langue. Toutes les actions humaines, la communication, les sentiments, les réactions, la compréhension, l’interprétation (pour en nommer quelques-unes) ont la culture pour fondement.Intitulée « L’épreuve de l’étranger : traductions françaises d’écrivains sri lankais contemporains de langue anglaise », notre thèse a pour mots-clés : « culture », « sri lankais » et « traduction ». Elle a pour point de départ une question formulée en quelques mots simples : comment transmettre en français la culture sri lankaise ? Ces deux cultures sont distantes sur le plan géographique mais aussi pour ce qui concerne leurs pratiques et leurs valeurs. C’est donc une rencontre entre l’Orient et l’Occident que permet la traduction par le truchement de la langue anglaise.Les deux œuvres que nous avons choisies pour notre corpus, Funny Boy de Shyam Selvadurai (1994) et Running in the Family de Michael Ondaatje (1982), sont imprégnées de culture sri lankaise. Nous avons tenté de mettre en évidence systématiquement les stratégies utilisées par les traducteurs pour préserver l’identité de la culture source. La tâche du traducteur n’est pas de dissimuler ou de minimiser les éléments culturels sri lankais mais de les rendre visibles dans ses textes. Par les stratégies qu’il utilise, le traducteur parvient à préserver la culture sri lankaise dans le texte d’arrivée, du moins dans des limites qu’il nous faudra également définir. Lawrence Venuti (2004 : 20) propose un système binaire, la traduction ethnocentrique ou domesticating (naturalisation) et la traduction éthique qui laisse place à l’étrangeté qu’il qualifie de foreignizing (dépaysement). Conserver les traces de l’œuvre originale est considéré comme la chose la plus importante. Nous nous plaçons ainsi entre les stratégies de naturalisation et de dépaysement. Traduire, c’est effectuer un travail qui « est ouverture, dialogue, métissage et décentrement » comme l’écrit Berman (1984 : 16), c’est aussi négocier un autre type de produit final.Dans un premier temps, nous verrons comment opère le dépaysement en tant que stratégie de traduction dans Drôle de garçon (Frédéric Limare et Susan Fox-Limare, 1998) de Shyam Selvadurai et Un air de famille (Marie-Odile Fortier-Masek, 1991) de Michael Ondaatje. Dans un deuxième temps, nous prêterons attention à la stratégie de la naturalisation qui rend la lecture plus fluide, en atténuant les différences trop importantes entre cultures. Dans un troisième temps, nous verrons de quelle manière certaines faits culturels restent intraduits dans les traductions pour diverses raisons que nous identifierons au cours de l’analyse, tout en repérant également les ellipses qui modifient le message d’origine. Notre analyse tentera de démontrer que la traduction est une rencontre entre les cultures : une rencontre qui se fait de manière fructueuse pour enrichir la littérature d’une culture nouvelle en permettant au lecteur un voyage vers une destination lointaine.Mots clés : culture, dépaysement, Funny Boy, Michael Ondaatje, naturalisation, Running in the Family, Shyam Selvadurai, Sri Lanka, traduction
- Disicipline
- Études du monde anglophone
- Date
- Soutenue le 13/12/2017
- Sous la direction de
- Claire Omhovère
- Adriana Şerban
- Sarath Amunugama
- Organisme
- Montpellier 3
- Université de Kelaniya (Sri Lanka)
- École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
