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- Auteur
- Bérengère Denizeau
- Résumé
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- Le phénomène « mafia » fait l’objet d’un traitement législatif différent d’un côté et de l’autre des Alpes : non-reconnue officiellement en France, la mafia est définie précisément par le Code pénal italien dès 1982. Par ailleurs, elle est l’objet de mythes et de fantasmes, tant dans la littérature qu’au cinéma, à l’origine d’une diffusion de stéréotypes inspirés du réel. Cette thèse montre en quoi l’asymétrie de traitement du phénomène « mafia » entre France et Italie est symptôme et cause d’une différence de perception collective entre ces deux pays, qui se manifeste sous le prisme de la terminologie juridique, nuisant à la traduction de cet objet. Elle analyse les manières de traduire des textes législatifs italiens dits « antimafia », c’est-à-dire créés pour lutter contre la mafia, phénomène très largement associé à la seule réalité italienne. Toute la difficulté provient du fait que traduire une loi revient à rendre en une autre langue un discours émanant d’un pouvoir législatif spécifique, pensé pour une réalité localement définie. Afin de saisir les spécificités des lois italiennes antimafia, une approche anthropologique et historique permet d’approfondir le cadre au sein duquel les prémices de ce dispositif législatif ont vu le jour, puis ont évolué, de l’unité italienne, en 1861, jusqu’à nos jours. Cette observation éclaire quant à la manière dont la spécificité de ce contexte conduit à l’intraduisibilité. Une enquête menée auprès de traducteurs juridiques professionnels relève et analyse alors les différentes techniques qui peuvent contourner cette intraduisibilité liée à une asymétrie, tant juridique que culturelle, entre France et Italie.
- Disicipline
- Traductologie
- Date
- Soutenue le 08/07/2022
- En préparation depuis le 26/10/2018
- Sous la direction de
- Fayza El Qasem
- Deborah Puccio-Den
- Organisme
- Paris 3
- École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....)

- Auteur
- Florine Archambeaud
- Résumé
- Lire le résumé
- Vers un modèle des espaces en interprétation du français vers la langue des signes française Si beaucoup d’études linguistiques ont analysé l’espace de signation en situation de production simple (Cuxac, Sallandre, Millet, 2007 et précédents), peu s’intéressent à ce sujet en situation d’interprétation (Pointurier 2012 et suivants). Après avoir commencé par analyser l'utilisation de cet espace de signation en situation de traduction, nous avons identifié l’existence de multiples espaces qui entourent l’interprète. En effet, au-delà du passage stricto sensu d’une langue à l’autre, l’interprète doit composer avec beaucoup d’autres influences spatiales, il effectue son travail dans une situation de communication particulière (Wadensjö, 2005). Ce travail de recherche a été réalisé en tant qu’interprète professionnelle, il est le fruit de multiples interactions entre la théorie et la pratique. Véritable recherche-action, il propose d’apporter des réponses à la question de l’amélioration de l’interprétation. Ces réflexions s’inscrivent ainsi dans une perspective contextualiste (Reiss et Vermeer (1984/1991), Roy (2000), Bill Moody (2007), Llewellyn-Jones et Lee (2014)), proposant de remettre l’interprète au cœur de la situation et de considérer l’acte interprétatif comme un tout. L’interprète se retrouve ainsi au centre d’un système d’interactions complexes que nous avons essayé de décrire dans ce travail. Au fur et à mesure de nos analyses de corpus, nous finirons par proposer le modèle MEDAILS : Modèle des Espaces Dans l’Acte Interprétatif en Langue des Signes. Ce modèle schématise la situation d’interprétation comme un instant ancré dans un espace défini. L’interprète interagit alors avec le bénéficiaire de son interprétation, l’orateur ou l’oratrice, ses collègues, mais doit aussi appréhender l’endroit où il se trouve, le contexte d’intervention, les enjeux de communication en présence. Au-delà de ce qui définit la situation de communication, il se trouve également, de près ou de loin, dans un projet particulier de communication, au carrefour de deux communautés linguistiques et culturelles et dans une société particulière. Prendre conscience de la véritable place qu’on occupe dans cet enchevêtrement d’influences socio-culturelles, maîtriser et anticiper ces espaces pourrait permettre, à notre avis, de créer de meilleures conditions de travail, et, in fine, d’améliorer notre interprétation.
- Disicipline
- Traductologie
- Date
- Soutenue le 08/05/2022
- En préparation depuis le 10/11/2016
- Sous la direction de
- Fayza El Qasem
- Jérôme Dupire
- Organisme
- Paris 3
- École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....)

- Auteur
- Emeline Arcambal
- Résumé
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- Grâce à l’observation du rôle de l’interprète en interaction, les recherches sociolinguistiques, inscrites dans la lignée de Seleskovitch (1968), ont permis de mettre en lumière la notion d’adaptabilité de l’interprète pour répondre aux attentes du « trilogue ». Qu’il soit interprète en langue vocale ou en langue des signes, le professionnel est désormais vu comme un médiateur de l’interaction qui prend sa place dans les échanges pour permettre à la situation de communication de trouver une issue favorable (Wadensjö, 1998 ; Roy, 1999 ; Metzger, 2000 ; Llewellyn-Jones et Lee, 2014). S’il est une situation où les enjeux sont multiples et bien spécifiques, c’est bien l’interprétation pédagogique. Propre aux interprètes en langue des signes, cette situation aux attentes et aux besoins complexes requiert une adaptabilité constante de l’interprète. En effet, la langue de scolarisation des enfants sourds reste le français, mais l’enseignement se fait via la langue des signes de l’interprète. C’est pourquoi, comme le précise Séro-Guillaume (2011), il est nécessaire que l’interprète tienne compte de tous ces enjeux afin de ne pas faire obstacle à la visée pédagogique du discours. Néanmoins, le vide lexical existant entre le français et la langue des signes (Pointurier, 2014) amène les interprètes à user de tactiques traductives pour ne pas faire obstacle à l’objectif de l’enseignant : l’acquisition de connaissances nouvelles par l’élève sourd. C’est pourquoi, il convient de se demander comment la situation de communication et l’éthique personnelle de l’interprète influent sur ses choix tactiques ? Quel est le rôle et la place de l’interprète en milieu pédagogique ? Le cadre théorique de la Théorie Interprétative de la Traduction et le Modèle d’efforts de Daniel Gile nous permettront de partir des contraintes des interprètes, à des fins d’analyse. Puis, grâce à une recherche empirique basée sur deux corpus naturalistes et l’analyse de deux focus groups et d’interviews, nous tenterons de mettre en lumière l’adaptabilité de l’interprète aux interactions, sa collaboration avec les participants pour permettre aux échanges de se dérouler sans encombre et sa gestion des enjeux de la situation de communication pour ne pas faire obstacle à la visée pédagogique du discours. Ces analyses nous permettront également de compléter et préciser le modèle d’efforts de Gile, en y incluant les contraintes propres à l’interprétation en milieu pédagogique.
- Disicipline
- Traductologie
- Date
- Soutenue le 09/04/2022
- En préparation depuis le 10/11/2016
- Sous la direction de
- Fayza El Qasem
- Organisme
- Paris 3
- École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....)

- Auteur
- Yang Wang
- Résumé
- Lire le résumé
- Bien qu’elle prétende être parmi les plus vieux métiers de l’homme, il se peut que la traduction telle qu’on connaît soit une invention moderne, en étroit rapport avec la naissance de ce que Jean-Yves Mollier appelle l’éditeur moderne. C’est ce dernier, avec les caractéristiques qui lui sont propres, qui l’a normalisée, façonnée, utilisée dans sa quête de l’expansion du marché du livre. Cette origine éditoriale de la traduction soulève un certain nombre de questions. Le présent travail en choisit deux qui paraissent les plus importantes. Si c’est l’édition qui a permis à la traduction d’avoir à l’âge moderne une figure spécifique, c’est d’une figure profondément appauvrie ; Si l’édition offre aux traducteurs la possibilité de pratiquer la traduction comme une activité professionnelle, cette dernière est loin d’avoir toutes les caractéristiques d’une vraie profession. En résumé, si l’édition constitue les conditions sociales de possibilité de la traduction et du rôle du traducteur, elle est loin de constituer le cadre de leur accomplissement.
- Disicipline
- Traductologie
- Date
- Soutenue le 29/01/2022
- En préparation depuis le 28/11/2013
- Sous la direction de
- فايزة القاسم
- Organisme
- Paris 3
- École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....)

- Auteur
- Moufida Mnakri
- Résumé
- Lire le résumé
- La thèse que nous présentons ici consiste à étudier les contraintes qui influent sur les prises de décision du traducteur et dont la nature découle de la dynamique des interactions entre la culture de l’Autre et la culture de Soi. La traduction est ici envisagée comme une action interculturelle conditionnée par des éléments extra-linguistiques, relevant des normes et pratiques sociales, des relations de pouvoir et des politiques qui influencent d’une manière ou d’une autre l’acte de traduire. Elle est de ce fait soumise aux conditions et contraintes de production et de diffusion du système littéraire et s’inscrit pleinement dans les horizons d’attente du lecteur. Dans notre partie théorique (chapitre 1), nous avons délimité des orientations théoriques qui attachent de l’importance à l’interaction du traducteur avec l’œuvre, par le biais d’un horizon d’attente individuel résultant du partage d’une culture collective dans le contexte cible. Dans une seconde partie (Chapitre 2), nous avons approfondi les concepts opératoires abordés par les approches en question telles que la visibilité ou l’invisibilité du traducteur, la traduisibilité des référents culturels, le rôle du contexte cible et son statut de facteur d’influence dès le moment d’appréhension du sens, la traduction de l’intertextualité, latente ou explicite, qui vient complexifier la démarche traductive, l’enrichir ou l’entraver parfois. Enfin, nous consacrons les chapitres 3 et 4 au corpus de notre étude : la version arabe de Zone. On y étudie les différentes stratégies de traduction des référents culturels dont certains sont saturés d’allusions littéraires : fidélité au vouloir-dire, omission, neutralisation, distorsion, réécriture. Le chapitre 3 montre comment la traductrice interroge la présence de « l’étranger » dans le texte source, le décode et le restitue. Le chapitre 4 aborde la restitution de la culture de Soi et la marge de manœuvre de la traductrice pour se conformer aux contraintes lectoriales. Dans les deux cas, les stratégies nous renseignent sur l’opération même de la traduction, sa nature et ses limites.
- Disicipline
- Traductologie
- Date
- Soutenue le 15/01/2022
- En préparation depuis le 29/11/2013
- Sous la direction de
- فايزة القاسم
- Organisme
- Paris 3
- École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....)

- Auteur
- Tina Pollu
- Résumé
- Lire le résumé
- Cette thèse est une analyse diachronique des conditions linguistiques, techniques et idéologiques de la traduction audiovisuelle en Estonie soviétique. L’analyse porte sur la reconstruction de l’histoire de la traduction audiovisuelle, en confrontant les pratiques dans la première République d’Estonie avec la censure cinématographique soviétique. Sont analysées les années tumultueuses entre 1939 et 1944, l’époque stalinienne avec la diffusion des films trophées, puis la diffusion des films étrangers dans l’URSS poststalinienne. L’étude des différents modes de traduction et de la politique du répertoire dans les cinémas et les ciné-clubs fait émerger deux pôles opposés, conformément à la théorie lotmanienne : d’une part, au centre de la sémiosphère, les cinémas officiels avec la traduction indirecte, et d’autre part, à la périphérie de l’URSS, les ciné-clubs estoniens, où de nouvelles représentations sont forgées grâce à une activité de traduction libre et intensive directement depuis les langues originales. La thèse aborde également les pratiques du doublage et du remontage, comme des formes d’adaptation typiquement soviétiques au service de l’idée d’une URSS multinationale, à savoir une transcréation collective qui diffusait le discours autorisé dans toutes les républiques soviétiques. Le sous-titrage estonien, phénomène unique dans le contexte des pratiques soviétiques de traduction cinématographique, a fait de l’Estonie un centre d’excellence en matière de soustitrage en URSS. Plusieurs théories et approches ad hoc sont utilisées dans cette thèse : études postcoloniales, études de cas, théories de la sémiotique culturelle et recherche empirique. La thèse met également en lumière les multiples identités des traducteurs de cinéma au sein de leur communauté qui émerge à la fin des années 1960.
- Disicipline
- Traductologie
- Date
- Soutenue le 20/10/2021
- En préparation depuis le 02/10/2014
- Sous la direction de
- Antoine Chalvin
- Elin Sütiste
- Organisme
- Paris, INALCO
- Tartu ülikool
- École doctorale Langues, littératures et sociétés du monde (Paris)

2021PA030012
La défamiliarisation d'une langue à l'autre : traduire la voix de l'enfant-narrateur en français
- Auteur
- Virginie Buhl
- Résumé
- Lire le résumé
- Cette thèse est consacrée à l’étude des enjeux traductifs soulevés par la voix de l’enfant-narrateur en littérature générale. Le corpus est composé de quatre romans anglo-saxons contemporains destinés à un lectorat adulte ̶ Room (E. Donoghue), Rocks in the belly (J. Bauer), Pigeon English (S. Kelman) et Riddley Walker (R. Hoban) ̶ et de leurs traductions françaises. Les apports croisés de la socio-traductologie, de la critique littéraire et des théories de la fiction sous-tendent et nourrissent un discours épistémologique émanant de la pratique réflexive d’une traductrice qui a choisi un corpus constitué en partie de ses propres traductions. Ce discours contrastif, linguistique et réflexif porte à la fois sur la traduction comme poïésis ou création textuelle, comme agir professionnel et comme vécu individuel. Ces différentes facettes de l’activité traductive sont étroitement associées à la flexibilité dans les postures adoptées par la praticienne dans la relation textuelle qu’elle noue avec la voix narrative perçue dans le texte de départ. La méthodologie adoptée repose non seulement sur l’analyse comparative des textes sources et cibles mais aussi sur l’écriture de transcréations qui offrent un support expérimental au discours réflexif axé sur les romans étudiés et sur l’écriture traductive. En effet, la narration décentrée et l’esthétique de la défamiliarisation mises en œuvre pour représenter un style cognitif juvénile font du corpus étudié un matériau textuel propice à l’étude des degrés de créativité inhérents à toute écriture traductive. L’écriture de transcréations conçues comme traductions libres, inspirées de la poétique des textes étudiés, correspond donc au plus grand degré de créativité en traduction. Une telle pratique de la traduction libre constitue également le support d’une pédagogie expérimentale et réflexive de la traduction professionnelle, destinée à des praticien•nes qui envisagent de se tourner vers la traduction littéraire ou vers la traduction éditoriale, journalistique ou technique.
- Disicipline
- Traductologie
- Date
- Soutenue le 16/01/2021
- Sous la direction de
- Isabelle Collombat
- Organisme
- Paris 3
- École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....)

- Auteur
- Yi Zhang
- Résumé
- Lire le résumé
- Cette thèse se propose d’étudier le phénomène de l’explicitation en traduction littéraire à partir d’un corpus constitué de quatre traductions chinoises du Père Goriot parues entre 1944 et 2017. Nous avons d’abord tenté de définir l’explicitation en distinguant les trois origines du phénomène, et de dresser une typologie des implicites qui ont suscité des interventions d’explicitation dans notre corpus. Ensuite, en mettant en parallèle quatre traductions chinoises parues à des époques différentes, nous avons fait ressortir l’historicité des implicites. Au cours de la période en question, plusieurs facteurs extratextuels conditionnent la mise en œuvre de l’explicitation : les normes de traduction, les visées de traduction, le lectorat cible, les politiques éditoriales, les points de vue des traducteurs sur leur pratique etc. Enfin, nous avons procédé à l’analyse textuelle des quatre traductions. Les traducteurs montrent des motivations d’explicitation différentes. Nous envisageons la stratégie d’explicitation comme un terme générique enveloppant des formes d’explicitation diverses et concrètes. Dans notre corpus, l’explicitation remplit des fonctions distinctes : elle relève parfois des interventions délibérées du traducteur et revêt une visée érudite ; elle peut constituer l’étayage d’une traduction, engendrant un changement fonctionnel de l’original ; elle peut être considérée comme un processus dynamique où le traducteur perfectionne son apport de savoirs pertinents ; elle peut comporter une visée vulgarisatrice à destination de groupes de lecteurs particuliers ; elle permet également au traducteur de déployer sa créativité et d’investir sa subjectivité dans la traduction.
- Disicipline
- Traductologie
- Date
- Soutenue le 27/06/2020
- Sous la direction de
- Isabelle Rabut
- Organisme
- Paris, INALCO
- École doctorale Langues, littératures et sociétés du monde (Paris)

- Auteur
- Bahareh Ghanadzadeh-yazdi
- Disicipline
- Traductologie
- Date
- Soutenue le 03/12/2019
- En préparation depuis le 11/12/2013
- Sous la direction de
- Florence Lautel-Ribstein
- Organisme
- Artois
- Ecole doctorale Sciences de l'Homme et de la Société (N°473)

- Auteur
- Lucille Chevalier
- Résumé
- Lire le résumé
- 16 extraits d’interprétations télévisées et webstreamées ont été écoutés, commentés et évalués par un panel de 62 non-interprètes et 7 interprètes. Les réactions des non-interprètes donnent à penser que l’interprétation fonctionne en ce sens qu’elle semble plus ou moins transparente pour eux et ne fait pas écran à la réception du discours de l’orateur·trice. Les commentaires portent sur la forme de l’interprétation plus que sur le contenu. Il apparaît que les non-interprètes (PNI) prêtent attention à certains paramètres déjà étudiés dans la littérature (notamment intonation et fluidité) mais également à certains (méta)paramètres jusqu’ici peu explorés (équilibre des volumes sonores ; image de l’orateur·trice telle que transmise par l’interprétation ; transmission de la charge émotionnelle de l’original). Aucun paramètre ne ressort comme décisif pour l’évaluation globale de la qualité. Les paramètres de qualité ne sont pas abordés seulement isolément ; ils interagissent, et notamment, la perception de la forme et celle du fond semble étroitement liées, et la confiance de l’auditeur semble déterminée par plusieurs facteurs relatifs à la forme et au contenu. Des différences apparaissent entre interprètes et non-interprètes : les interprètes semblent plus sensibles à la forme textuelle ; seuls les non-interprètes ont signalé de fausses erreurs ; les non-interprètes semblent écouter en priorité le message, et lorsqu’ils réagissent à l’interprétation per se, ce n’est souvent que dans un deuxième temps.
- Disicipline
- Traductologie
- Date
- Soutenue le 20/09/2019
- Sous la direction de
- Daniel Gile
- Organisme
- Paris 3
- École doctorale Langage et langues (Paris)
