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Écoles Doctorales École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon) Retirer
1 - 5 sur 5
Nombre de résultats par page
- Auteur
- Jan Dvorak
- Résumé
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- La thèse a pour objectif de comparer les usages du démonstratif défini en emploi adnominal dans les langues tchèque et française, plus précisément dans leur registre parlé informel (le plus sujet au changement et à l’innovation). Pour ce faire, nous nous appuyons sur des données de corpus composées essentiellement de conversations. Ces données sont annotées et exploitées dans le logiciel textométrique TXM, développé par le groupe de recherche CACTUS à l’École normale supérieure de Lyon. Outre une comparaison statistique de la fréquence du démonstratif adnominal dans les deux langues, le travail opte, avant tout, pour une approche sémantico-référentielle articulée autour de quatre axes : (i) le fonctionnement du démonstratif adnominal des deux langues au sein des différents régimes d’indexicalité (emplois exophoriques et endophoriques), (ii) les singularités des emplois « émotionnels » du démonstratif – ceux où le démonstratif ne participe pas directement à l’identification d’un référent sémantiquement unique (Löbner, 1985 et 2011), mais véhicule un effet sémantico-pragmatique ressortissant à la subjectivité du locuteur (cf. Adamec, 1983 ; Kleiber, 1991 ; Jonasson 1994) –, (iii) la grammaticalisation en cours du démonstratif tchèque TEN, neutre eu égard à l’expression de la distance du référent et en perte de sémantique déictique (cf. Adamec 1983 ; Berger 1993 ; Mathesius 1926 ; Meyerstein 1972 ; Orlandini 1981 ; Vey 1946 ; Zíková 2017), ainsi que, dans une moindre mesure, (iv) le cumul, en tchèque, de plusieurs mots fonctionnels (Abney, 1987), dont le démonstratif, au sein d’un même complexe nominal. C’est à la question de la grammaticalisation de TEN en article défini qu’une attention toute particulière est accordée. Pour examiner cette question, nous nous en référons, avant tout, au cadre de la théorie appelée « Concept Types and Determination Theory » et développée par Löbner (1985 et 2011). L’ensemble des analyses s’inscrivent dans une approche contrastive, sous-tendue par des interrogations qui relèvent de la typologie linguistique.
- Disicipline
- Sciences du langage - linguistique
- Date
- Soutenue le 25/09/2021
- Sous la direction de
- Céline Barbance-Guillot
- Olga Nádvorníková
- Organisme
- Lyon
- École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)

2021LYSE2032
Motion Events in Nepali
- Auteur
- Krishna Parajuli
- Résumé
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- Cette thèse s’intéresse à l’étude de l'expression des événements de mouvement en népalais, une langue indo-aryenne parlée au Népal par environ 12 millions de locuteurs. L'étude que nous présentons dans cette thèse est basée sur deux types de données : les données descriptives et les données narratives. Plus particulièrement, les données descriptives ont été collectées à l’oral via des élicitations avec des locuteurs népalais en utilisant deux ensembles de stimuli vidéo, le matériel vidéo « Put and Take » (Bowerman et al., 2004) et le matériel vidéo « Trajectoire » (Ishibashi et al., 2006). Les données narratives, quant à elles, ont été extraites du Corpus National du Népalais (NNC).Tout d'abord, l'analyse des données descriptives révèle la diversité des verbes utilisés par les locuteurs népalais dans l'expression des événements de mouvement causés et spontanés, avec respectivement 85 et 54 verbes différents dans l'emplacement du verbe principal (par exemple, raakhnu 'mettre' dans les événements de mouvement causés et jaanu 'aller' dans les événements de mouvement spontanés). Dans les deux événements, il existe de grandes distinctions sémantiques entre les verbes ainsi qu'entre eux. D'un point de vue sémantique, les verbes que l'on trouve dans les deux événements lexicalisent soit la Trajectoire, soit la Manière ou, occasionnellement, d'autres aspects du mouvement, les verbes codant la trajectoire étant plus nombreux que les verbes lexicalisant la Manière. Dans les deux types d'événements, les dispositifs lexicaux impliquent également des adverbes (par exemple, baahira 'à l'extérieur', indiquant la Source et le franchissement de frontière de la Trajectoire, et bhitra 'à l'intérieur', indiquant le But et le franchissement de frontière de la Trajectoire). Les marqueurs de cas locatifs (-maa 'dans' indiquant le But) et ablatifs (-baaTa 'de' indiquant la Source), ainsi que les postpositions (par exemple, -maathi 'au dessous', -bhitra 'dedans', et -tira 'vers' décrivant le But) sont les dispositifs grammaticaux utilisés dans ces événements. Deuxièmement, cette thèse examine l'utilisation de loci morphosyntaxiques pour l'expression de Trajectoire, y compris les constructions simples et complexes dans les deux types d'événements. Les données révèlent différentes stratégies utilisées par les locuteurs dans l'expression de la Trajectoire. La Trajectoire peut être exprimé avec un à cinq loci dans les événements de mouvement causés et avec un à six loci dans les événements de mouvement spontanés. Néanmoins, le nombre de loci où la Trajectoire est exprimée est beaucoup plus élevé dans les données narratives, allant d’un à neuf loci. Lorsque la Trajectoire est exprimée dans un seul lieu, elle est véhiculée soit par le verbe seul, soit par le marqueur de cas soit par la postposition, et lorsqu'elle est exprimée dans deux ou plus de deux lieux, elle est typiquement distribuée entre le verbe et certains dispositifs grammaticaux ou par la combinaison de dispositifs lexicaux (verbe, adverbe) et grammaticaux (marqueurs de cas, postpositions). Troisièmement, l'analyse des données descriptives et narratives montre que le népalais utilise systématiquement le modèle à cadre verbal (V-framed) pour encoder les événements de mouvement, la Trajectoire étant exprimée dans de telles constructions dans le verbe principal. Cependant, les données révèlent également l'utilisation du schéma cadre verbal inverse encadré (inverse V-framed pattern) (Pourcel, 2004b ; Pourcel & Kopecka, 2005). Le népalais présente donc les caractéristiques d'une langue à cadre verbal (V-framed ; cf. Talmy, 2000) comme, par exemple, le français, l'espagnol, l'hébreu, le turc ou le japonais. Par conséquent, la Manière de mouvement a tendance à être soit omise, soit exprimée explicitement dans un participe conjonctif, une expression aspectuelle ou adverbiale ou dans un idéophone. Dans une moindre mesure, la Manière est également lexicalisée dans le verbe principal.
- Disicipline
- Sciences du langage - linguistique
- Date
- Soutenue le 06/07/2021
- Sous la direction de
- Anetta Kopecka
- Scott Delancey
- Organisme
- Lyon
- École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)

- Auteur
- Magdalena Lemus Serrano
- Résumé
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- Cette thèse porte sur la langue yukuna (ISO 693-3: ycn, Glottocode: yucu1253), une langue arawak de l’Amazonie coolombienne. Le yukuna est une langue sous étudiée et menacée de disparition, parlée par environ mille locuteurs dans des communautés situées le long du fleuve Mirití-Paraná dans le nord ouest de l’Amazonie. Cette thèse est structurée en deux parties. La partie I présente une esquisse grammaticale de la langue (119pp.), basée sur un corpus de textes de première main (25000 mots, 4,5 heures d’enregistrements). La partie II présente une description et une discussion approfondie sur la nominalisation et les constructions basées sur la nominalisation dans la langue.La nominalisation en yukuna est omniprésente dans le corpus, et elle est versatile dans ses fonctions. En effet, le yukuna a huit marques de nominalisation différentes, employées avec des formes verbales ambigües qui montrent des propriétés verbales ainsi que nominales. Ces formes verbales sont extrêmement fréquentes, se trouvant dans environ 80% des phrases du corpus. Les formes verbales portant ces marques occupent des nombreuses positions syntaxiques, avec des fonctions très variées. Au-delà de la fonction référentielle typique des nominalisations dans des positions syntaxiques nominales telles que argument d’un prédicat verbal, ces formes verbales se trouvent également dans les propositions relatives, les propositions adverbiales, des constructions de type clause chaining, voire même dans des propositions principales comme marques discursives ou de TAM. La description de ces constructions sur la base d’un corpus oral représente ainsi un défi méthodologique considérable. L’objectif de cette thèse a été d’appliquer une méthodologie rigoureuse et systématique qui rend compte de la complexité des données.Cette étude adopte une approche qui part de la forme pour décrire la function. La méthodologie adoptée positionne le prototype du groupe nominal (GN) comme l’outil principal pour identifier, catégoriser et décrire les nominalisations. Chaque construction d’intérêt est donc décrite selon le degré auquel ses traits correspondent au prototype du GN ou s’en écartent, du point de vue tant de sa morphosyntaxe interne que de sa distribution externe. Cette méthode est particulèrement adaptée pour identifier les trajets d’expansion fonctionelle des nominalisations, en séparant leurs usages dans des positions syntaxiques nominales, de leurs usages dans des positions syntaxiques exclues des GN. J’emploi le terme ‘construction basée sur la nominalisation’ pour décrire ces usages novateurs des nominalisations, en suivant la terminologie proposée par Post (2011). Les résultats de l’application de cette méthode aux données du yukuna révèlent que les fonctions des nominalisations du yukuna sont comparables à celles décrites dans la literature sur les nominalisations versatiles. Le yukuna est remarquable sur la co existance de tant d’usages des nominalisations en synchronie.
- Disicipline
- Sciences du langage - linguistique
- Date
- Soutenue le 15/12/2020
- Sous la direction de
- Françoise Rose
- Organisme
- Lyon
- École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)

- Auteur
- Ma'moun Alshtaiwi
- Résumé
- Lire le résumé
- La terminologie des sciences et techniques spatiales (STS) relevée sur corpus est étudiée dans le cadre et avec la structuration ontologique du domaine. La formation morphosyntaxique, le caractère de l’unité terminologique ainsi que le schéma d’arguments (expressions prédicatives et arguments) sont analysés tant en contexte qu’indépendamment du contexte. L’unité terminologique se caractérise par un degré de figement relatif : une des propriétés de l’unité terminologique « longue » est que celle-ci peut souvent être décomposée, elle peut avoir un comportement discursif, notamment la reprise anaphorique et la réduction par suppression de l’un de ses composants. Dans ce dernier cas, il s’agit de certains aspects de la terminologisation tels que la chute d’une information non différentielle et le maintien d’un élément nominal ou caractérisant. Ainsi, plusieurs aspects sont des facteurs constants qui peuvent permettre de mettre en évidence l’évolution diachronique de l’unité terminologique. L’apport de la structuration ontologique est analysé dans le but de décrire non seulement les concepts des STS mais aussi l’emploi du schéma d’arguments (verbal et nominal) dans le corpus en se fondant sur des étiquettes sémantico-syntaxiques. Une analyse du verbe spécialisé a été développée pour fournir des informations utiles à la constitution des bases de données terminologiques multilingues ou encore la rédaction des définitions technoscientifiques. L’étude a permis également de décrire des verbes absents dans les dictionnaires de spécialité, de montrer comment un verbe peut acquérir un nouveau sens spécialisé et d’identifier l’agent typique de ces verbes. Deux classifications du verbe spécialisé selon ses emplois et sa structure morphosyntaxique ont été proposées : unité verbale simple (UVS) et unité verbale complexe (UVC). Un syntagme implique l’une des deux analyses : unité compositionnelle ou unité non-compositionnelle. Selon la situation contextuelle, la définition du verbe en langue de spécialité a permis enfin de distinguer les trois acceptions du verbe : verbe très spécialisé, verbe polysémique et verbe support.
- Disicipline
- Lexicologie et Terminologie Multilingues_Traduction
- Date
- Soutenue le 18/06/2016
- Sous la direction de
- Xavier Lelubre
- Organisme
- Lyon
- École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)

- Auteur
- Parichart Charernwiwatthanasri
- Disicipline
- Doctorat de Terminologie et lexicologie multilingues et traduction
- Date
- En préparation depuis le 15/10/2015
- Sous la direction de
- Vincent Renner
- Organisme
- Lyon
- École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon)
