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Disciplines Sciences du langage Spécialité Didactique et Linguistique Retirer
1 - 10 sur 10
Nombre de résultats par page
- Auteur
- Luca Pallanti
- Résumé
- Lire le résumé
- Les échanges écrits représentent un vecteur d’informations stratégiques dont la bonne gestion influence l’activité des acteurs socioéconomiques. Le secteur industriel ne fait pas exception et doit pouvoir compter sur des professionnels formés pour communiquer à l’écrit de manière claire, transparente et cohérente. Notre thèse questionne les modalités de formation à l’écriture dans les filières universitaires technologiques accueillant des étudiants issus de baccalauréats professionnels. La recherche consiste à analyser les pratiques d’écriture des primo entrants dans l’enseignement supérieur puis à élaborer et expérimenter un système didactique capable de développer les compétences rédactionnelles des étudiants, en phase avec les besoins des entreprises du secteur industriel Production. Pour y parvenir, nous avons puisé dans les approches et les méthodes des champs disciplinaires de la linguistique appliquée, de l’ingénierie didactique, des sciences cognitives et des sciences sociales. De tels choix nous ont permis de mettre au point un système didactique multi-niveaux fondé sur la planification par objectifs. À travers un protocole expérimental de tests différenciés et par l’utilisation des méthodes de la linguistique de corpus outillée, il a été possible d’évaluer l’efficacité et la validité des différentes composantes du dispositif didactique conçu. Cette thèse permet d’ouvrir de nouveaux scénarios épistémologiques et méthodologiques à propos de la didactique de l’écrit et de la linguistique appliquée aux écrits professionnels, tout en proposant un panel d’outils d’enseignement innovants.
- Disicipline
- Sciences du langage Spécialité Didactique et Linguistique
- Date
- Soutenue le 02/06/2021
- Sous la direction de
- Marie-Paule Jacques
- Catherine Brissaud
- Organisme
- Université Grenoble Alpes
- École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble)

2020GRALL025
Analyse sémantico-pragmatique et discursive : les formules expressives de la conversation
- Auteur
- Najwa Gharbi
- Résumé
- Lire le résumé
- Cette recherche aborde l’étude d’un sous-ensemble de formules expressives de la conversation (FEC) (tu parles, à quoi bon, c’est bon, ça m’étonne) appréhendées sous l’angle de leur analyse et leur description syntaxique, sémantique, pragmatique et discursive. Cette étude permet d’examiner des questions complexes telles que la terminologie choisie, les valeurs sémantiques, le comportement syntaxique, le rôle du contexte ou les fonctionnements pragmatiques. Nous nous proposons aussi de réfléchir sur le statut des FEC dans la lexicographie, ce qui permet de mieux approfondir leur description par rapport à ce que proposent les dictionnaires généraux et spécialisés.Nous avons mené cette étude en quatre temps. Tout d’abord, sur le plan théorique, nous avons présenté une synthèse des travaux existants en montrant les difficultés de nature terminologique et définitoire liées à ce phénomène linguistique pour lequel une délimitation s’impose. Pour notre part, nous avons choisi le terme formule expressive et nous avons justifié notre choix à travers la sélection des critères permettant de circonscrire cette notion. Par la suite, du point de vue méthodologique, l’étude se situe dans l'approche de la linguistique de corpus dans une démarche qualitative et quantitative. Elle s’appuie sur des corpus envisagés dans plusieurs cadres : l'écrit (littérature — tweets) et l’oral (Orféo). Après avoir présenté le cadre théorique et méthodologique, nous avons procédé à l’étude concrète à travers l’analyse discursive des FEC dans deux sous-corpus différents. L’objectif primordial de cette étude est d’aboutir à des critères bien déterminés limitant cette sous-classe de phraséologismes pragmatique par rapport aux autres sous-types proposés par les chercheurs dans ce domaine linguistique. Finalement, nous avons proposé le traitement lexicographique de certaines formules sélectionnées dans le cadre du projet Polonium. L’enjeu est ici d’aboutir à un modèle lexicographique fonctionnel pour le traitement lexicographique des FEC.Nous pensons être parvenue à réaliser les enjeux que nous nous étions fixés au départ. Par une analyse discursive des FEC dans le texte, nous avons voulu affiner les traits définitoires et d’opter pour une définition exhaustive de ce sous-ensemble. Par l’examen de leur statut dans le domaine de la lexicographie, nous avons retenu une méthode descriptive détaillée et prometteuse des FEC.
- Disicipline
- Sciences du langage Spécialité Didactique et Linguistique
- Date
- Soutenue le 11/12/2020
- Sous la direction de
- Agnès Tutin
- Mohamed Bouattour
- Organisme
- Université Grenoble Alpes
- Université de Sfax. Faculté des lettres et sciences humaines
- École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble)

- Auteur
- Luz Marina Martinez Villermosa
- Résumé
- Lire le résumé
- Le nombre de traductions médicales vers l’espagnol est en constante augmentation. Cependant, les traducteurs spécialisés dans ce domaine ne sont pas assez pour pouvoir combler les besoins du marché d’après les différentes enquêtes réalisées ces dernières années par des chercheurs espagnols. Considérant le manque d’études empiriques portant sur l’enseignement-apprentissage de la traduction médicale, ainsi que celui de la traduction spécialisée, nous nous sommes intéressés aux moyens de rapprocher les formations universitaires des conditions actuelles de l’activité professionnelle.Pour cette raison, l’objectif de la présente thèse est d’apporter une contribution à la didactique de la traduction spécialisée, notamment de la traduction médicale français-espagnol, grâce à la création d’une méthode d’enseignement-apprentissage qui permettra le transfert des compétences professionnelles pour les traducteurs listées par le Groupe d’expert EMT (European Master’s in Translation).
- Disicipline
- Sciences du langage Spécialité Didactique et Linguistique
- Date
- Soutenue le 27/10/2018
- Sous la direction de
- Élisabeth Lavault-Olléon
- Organisme
- Université Grenoble Alpes (ComUE)
- École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble)

2017GREAL034
L'analyse des processus cognitifs comme aide à la formation initiale et au perfectionnement des traducteurs
- Auteur
- Alice Carré
- Résumé
- Lire le résumé
- Les formations à la traduction pragmatique offrent un enseignement professionnalisant dense et multiforme. Or il n’est pas certain que les étudiants intègrent au mieux compétences déclaratives et opérationnelles, faute d’avoir suffisamment conscience de leurs méthodes de travail. Par ailleurs, les recherches sur l’expertise montrent qu’une formation initiale solide et des années d’expérience ne suffisent pas à garantir le développement optimal des compétences professionnelles. Outre un environnement de travail favorable au développement de ces compétences, la solution résiderait dans l’adoption d’une démarche d’apprentissage autorégulé.La présente contribution vise à évaluer la capacité des étudiants à adopter ponctuellement une telle démarche à la suite d’une séquence d’enseignement renforçant leurs compétences métacognitives. Une collecte de données de référence et deux expérimentations ont permis d’estimer l’effet de la régulation sur l’activité traduisante et d’évaluer l’intérêt du dispositif d’enseignement proposé.Il en ressort que les étudiants qui ont eu l’occasion d’analyser leurs propres processus cognitifs et de les comparer à ceux de leurs pairs et à ceux de professionnels présentant un degré élevé de régulation auraient les capacités d’agir consciemment sur leurs habitudes de travail. Ces résultats, qui demandent néanmoins à être vérifiés auprès de cohortes plus larges, indiquent que le dispositif d’enseignement proposé pourrait donner aux étudiants des clés pour intervenir sur leurs habitudes de travail et, plus largement, sur leur environnement de travail. Ce faisant, il s’inscrirait dans la dynamique actuelle qui sensibilise les étudiants en traduction à l’ergonomie cognitive, physique et organisationnelle au poste de travail.
- Disicipline
- Sciences du langage Spécialité Didactique et Linguistique
- Date
- Soutenue le 27/10/2017
- Sous la direction de
- Élisabeth Lavault-Olléon
- Organisme
- Université Grenoble Alpes (ComUE)
- École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble)

- Auteur
- Rui Yan
- Résumé
- Lire le résumé
- La présente étude est centrée sur les constructions verbales scientifiques. Ce lexique se situe à mi-chemin entre le lexique de la langue générale et celui de la terminologie. Il s’agit de termes utilisés à des fins d’expressions scientifiques, pour contribuer à l’élaboration du fonctionnement rhétorique et pragmatique de l’écrit scientifique. En nous fondant sur le modèle du Corpus Pattern Analysis, nous élaborons une ressource lexicale des patrons verbaux à l’aide de techniques du TAL sur des corpus numériques. Notre objectif est d’intégrer à cet outil les collocations et les constructions verbales récurrentes dans les écrits scientifiques. Cette ressource a pour objectif d’aider les locuteurs allophones dans leur rédaction d’écrits académiques en français.Sur le plan didactique, afin de mieux comprendre les difficultés des étudiants allophones en matière de constructions verbales scientifiques, nous établissons un diagnostic qui comporte à la fois l’analyse des erreurs et celle des cas de suremploi et de sous-emploi de certaines de ces constructions verbales. Les résultats ont montré que le statut de novice, en matière de rédaction scientifique, confronte de manière identique les étudiants natifs et non-natifs aux difficultés liées au genre du discours. Afin de répondre à ces besoins langagiers, nous avons proposé d’intégrer la ressource lexicale des patrons dans l’enseignement de l’écrit académique dont l’objectif est de guider les étudiants vers l’autonomie et la manipulation de corpus numériques.
- Disicipline
- Sciences du langage Spécialité Didactique et Linguistique
- Date
- Soutenue le 27/06/2017
- Sous la direction de
- Agnès Tutin
- Cristelle Cavalla
- Organisme
- Université Grenoble Alpes (ComUE)
- École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble)

- Auteur
- Jirawan Kiatphotha
- Résumé
- Lire le résumé
- Cette recherche vise à étudier les expressions de communication non verbale afin de mettre en avant des motifs textuels, notions développées au laboratoire LIDILEM (projets EMOLEX et PHRASEOROM). Pour cela, nous récolterons des données issues du roman sentimental en français et en thaï.
- Disicipline
- Sciences du langage Spécialité Didactique et Linguistique
- Date
- En préparation depuis le 02/09/2019
- Sous la direction de
- Iva Novakova
- Organisme
- Université Grenoble Alpes
- École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble)

- Auteur
- Alexis Ladreyt
- Résumé
- Lire le résumé
- Létude des unités phraséologiques à fonction pragmatique (désormais UPP) suscite depuis un quart de siècle lintérêt des chercheurs en sciences du langage. Ce champ relativement récent du domaine de la phraséologie sapplique à étudier la relation entre les unités phraséologiques et les fonctions pragmatiques et discursives spécifiques qui en découlent, tout en prenant en compte leurs conditions de production (contexte et enjeu de linteraction, participants). Lobjectif principal de ce champ détudes est de caractériser le lien qui existe entre le fonctionnement des UPP et lensemble des circonstances qui se produisent dans un acte de communication. Par exemple, des expressions telles que tu vas voir ce que tu vas voir ! (Acte de langage stéréotypé chez Kauffer 2017) ou il y a anguille sous roche (Routine conversationnelle chez Klein et Lamiroy 2016) ont un contenu propositionnel qui ne permet pas de rendre compte de la fonction pragmatique qui leur est liée, à savoir la menace pour le premier exemple et la suspicion pour deuxième exemple. Les questionnements récents sur la compétence de communication en didactique des langues étrangères ont grandement contribué à lessor des études des UPP. Des questionnements tels que comment enseigner à un public dapprenant les structures phraséologiques stéréotypées et dont lusage répond à des principes culturels et communicatifs spécifiques ? ont donné lieu à de nombreux travaux visant à développer du matériel pédagogique pour faciliter lappropriation de ces structures complexes chez lapprenant. Cavalla (2009 : 1) mentionne que « Lenseignement de la phraséologie [ ] est actuellement au cur de nos interrogations [ ] [Les] auteurs du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues, le CECRL (Conseil de l'Europe, 2001, p. 87), recommandent désormais lenseignement de la phraséologie quasiment au même titre que le reste du lexique ». Il y a donc là tout un enjeu collaboratif et théorique entre les domaines de la linguistique et de la didactique des langues dans létude des phraséologismes à fonction pragmatique. Notre étude sinscrit dans un projet bilatéral de recherche mené en cotutelle avec luniversité de Tsukuba. Ce projet de recherche portera sur les UPP de linteraction élicitée dans le cadre dun groupe de discussion libre. Il sera porté une attention particulière aux expressions associées aux actes dexplication, dargumentation, daccord/désaccord, de modalisation et au marquage de subjectivité/intersubjectivité dans une perspective contrastive entre le français et le japonais. Dans un second temps, il sera mené une étude autour du corpus de production dapprenant japonais du français. Il sagira de tenter disoler et de modéliser les principales difficultés dusage rencontrées pour proposer par la suite des pistes de remédiation aux vues des modélisations préalablement réalisées sur le corpus de locuteurs natifs.
- Disicipline
- Sciences du langage Spécialité Didactique et Linguistique
- Date
- En préparation depuis le 02/09/2018
- Sous la direction de
- Agnès Tutin
- Organisme
- Université Grenoble Alpes
- École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble)

- Auteur
- Sarah Daniel
- Résumé
- Lire le résumé
- La théorie de la métaphore conceptuelle (Lakoff & Johnson, 1980) a fait passer notre conception des expressions métaphoriques dun phénomène linguistique à un aperçu de des moyens que se donne la langue pour faciliter et influencer la compréhension. Néanmoins, la traductologie a continué à traiter les expressions métaphoriques comme une problème linguistique (Baker, 1992; Haywood, Thompson, & Hervey, 2009; Hervey & Higgins, 2002) et ce nest que récemment que la métaphore conceptuelle y a été intégrée (Aldhahi, Fernández-Parra, & Davies, 2018; Maalej, 2008; Mandelblit, 1995; Schaffner, 2004). Les expressions métaphoriques renferment des informations culturelles (Hiraga, 1991; Maalej, 2008) dont la compréhension représente souvent un défi pour les étudiants de langues, les traducteurs en formation et la traduction automatique. Pour les étudiants de L2 et de traduction les métaphores sont difficiles car elle se comprennent souvent de manière holistique et ne sont pas décomposables en unités individuelles (mots ou expressions) qui permettraient de les comprendre (Jiang & Nekrovska, 2007). Lintroduction des outils de traduction automatique neuronale a permis un gain qualitatif important (Poibeau, 2017), mais ils tendent à suivre le sens propre, qui est le plus fréquent dans les données dapprentissage, au lieu du sens figuré, ce qui limite leur utilité pour la traduction des métaphores. Cette étude vise à identifier les types dexpressions métaphoriques qui existent dans les textes journalistiques portant sur un sujet fréquemment abordé et lié à lexpression du déplacement (limmigration), et les stratégies utilisées par des traducteurs professionnels pour en rendre compte. Notre travail a pour point de départ une analyse des produits de traduction, en tant quelle pourra faciliter une interrogation plus ciblée des processus de traduction. Le choix des expressions comportant des verbes de mouvement se fonde à la fois sur le caractère fondamental et central de ces expressions au sein de la linguistique cognitive (qui en fait un bon point de départ pour lexpression non littérale) et sur la différence typologique avérée entre langlais, comme langue à satellites, le français et lespagnol, comme langues à cadre verbal (Talmy, 2003), ce qui implique a minima une reformulation au moment de la traduction. En sappuyant sur une comparaison entre traducteurs professionnels et étudiants en traduction, la question de savoir si, et en quoi la formation en traduction aide à développer la compétence en L2 sera abordée. Finalement la traduction automatique sera interrogée pour découvrir si ces outils aident ou gênent en la traduction des expressions métaphoriques. Pour répondre à ces questions ce travail sancre dans lanalyse de textes journalistiques sur limmigration, traduits du français et de lespagnol vers langlais. Le méthode MIP (Pragglejaz Group, 2007) sera utilisée pour identifier les expressions métaphoriques avec des verbes de mouvement et selon lHypothèse de la Traduction Cognitive (Mandelblit, 1995), ces expressions seront classées en fonction de leur niveau de comparabilité ou déquivalence fonctionnelle avec la culture cible. Les traductions publiées seront interrogées pour identifier les stratégies utilisées par les traducteurs professionnels (Mandelblit, 1995; Newmark, 1981) en sachant que lanalyse des textes ne révèle pas le processus de traduction, mais simplement les décisions finales prises, et des échantillons des même textes seront ensuite traduits par des étudiants de traduction pour trouver une typologie des différences dapproche de ces expressions entres les professionnels et les étudiants. Trois tâches seront proposées à quatre groups : des étudiants de licence en langues, des étudiants de licence et de Master en traduction et des traducteurs professionnels. Chaque participant va faire des tâches de compréhension écrite, de traduction et de post-édition. Linterrogation des résultats de la tâche de compréhension écrite signaleront leffet de la formation en traduction sur les compétences linguistiques et surtout sur la compréhension des expressions métaphoriques. Les deux groups appariés, les étudiants de licence en langues et en traduction permettront déduire si la formation en traduction améliore la compréhension écrite en L2. Pour explorer lutilité de la TA dans la traduction des expressions métaphoriques, loculométrie et des entretiens proposés après la tâche (protocoles de verbalisation) montreront la perception des participants de la difficulté de la tâche et de lutilité de loutil, ainsi que les parties du texte sur lesquelles ils auront passé le plus de temps. Ces données permettront détablir si les expressions métaphoriques ont pris plus de temps que le reste du texte, et le cas échéant, sil existe une échelle de difficulté au sein des expressions proposées. Les traductions produites par les groupes différents ; étudiants en langues, étudiants de traduction et traducteurs professionnels, sutiliseront pour identifier une typologie des différences dapproche de ces groupes. Les résultats signaleront des expressions métaphoriques qui représentent un défi pour les étudiants de langue et les traducteurs, défi dont les formateurs pourront sinspirer pour lélaboration de programmes de cours. En outre, si la formation en traduction a un effet important sur les compétences en langue seconde, cela remettra en jeu limportance de la traduction dans des cours des langues (Carreres, 2006; Carreres, Muñoz-Calvo, & Noriega-Sánchez, 2017). Pour les formateurs en post-édition, les résultats délimiteront des types dexpression qui posent problème pour la TA neuronale. Enfin, le projet contribuera à lélaboration dune typologie des expressions métaphoriques du mouvement en traduction du français et de lespagnol vers langlais, exploitable dans plusieurs champs de la traductologie appliquée.
- Disicipline
- Sciences du langage Spécialité Didactique et Linguistique
- Date
- En préparation depuis le 02/10/2019
- Sous la direction de
- Caroline Rossi
- Maria Fernandez-parra
- Organisme
- Université Grenoble Alpes
- Université de Swansea
- École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble)

- Auteur
- Chaeyoung Lee
- Résumé
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- Notre projet de thèse cherche à observer les routines sémantico-rhétoriques dans le discours scientifique oral en français, dont nous souhaitons faire la description et analyser les fonctions rhétoriques et/ou discursives spécifiques. Ensuite, parmi les différents types de routines, nous nous intéressons tout particulièrement à la modélisation de routines de « guidage de linterlocuteur », qui ont fonction dassurer un bon suivi du développement logique des idées du locuteur et de faciliter la compréhension des informations et des points de vue adoptés par le locuteur chez les interlocuteurs dans la communication scientifique, ce qui nous permettrait de mettre en comparaison les routines de guidage du lecteur dans le discours écrit et les routines de lauditeur dans le discours oral.
- Disicipline
- Sciences du langage Spécialité Didactique et Linguistique
- Date
- En préparation depuis le 08/01/2020
- Sous la direction de
- Agnès Tutin
- Organisme
- Université Grenoble Alpes
- École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble)

- Auteur
- Fredrick Chiwanga
- Résumé
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- Contribution des universités et des organismes professionnels à la traduction et à linterprétation spécialisées en Tanzanie de 2001 à 2021 1. Définitions des mots clés Dans cette partie, il est important de définir les termes les plus proches (synonymes) et surtout ceux qui sont utilisés dune manière interchangeables même par les natifs : la traduction et linterprétation ou bien le traducteur (la traductrice) et linterprète. Plus spécifiquement, ils ont souvent tendance à confondre la traduction et linterprétation. Pour eux, un traducteur est un interprète et vice versa comme la maîtrise de langues étrangères et lidée de traduire un message sont les points communs entre ces deux métiers. 1.1 Traduction Professionnellement, le mot « traduction » se réfère à la conversion de texte écrit dune langue (source/de départ) dans une autre (cible/darrivée) de sorte que le nouveau texte traduit reflète le contenu (message et sens) du texte original et des perceptions et coutumes culturelles correspondantes du public cible (Centre for Health Literacy, 2010 :1). Les traducteurs doivent posséder de solides connaissances techniques et maîtriser le jargon dans les deux langues (la langue source mais aussi la langue cible). De même, ils doivent avoir les yeux de lynx ou une vision bionique. Non seulement cela mais aussi, les traducteurs doivent avoir une formation aux outils informatiques tels que les outils terminologiques, les logiciels de rappel automatique, de dépouillement assisté par ordinateur, les logiciels de traduction automatique et les aides à la correction pour rendre à temps de longs travaux. Selon Nida et Taber (1969), la traduction consiste à reproduire dans une langue réceptrice l'équivalent naturel le plus proche du message de la langue source d'abord en termes du sens et ensuite en termes de la classe. Cette définition est liée à cette étude car elle concerne le processus mais aussi elle intègre les formes écrites et orales à la fois - ce qui fait l'objet de cette étude. Sur le marché du travail, on distingue en gros deux types de traduction : la traduction littéraire qui concerne les romans, poèmes et autres types de textes relevant du domaine littéraire et la traduction technique (Vegliante, 1996). Cette étude focalisera sur la dernière comme cest celle qui est dite « spécialisée » et qui la majorité des traducteurs tanzaniens la font dans plusieurs contextes. 1.2 Interprétation En ce qui concerne linterprétation, celle-ci sagit de changer de langue oralement contrairement à la traduction qui est faite à lécrit (Nolan, 2010). Cest une activité langagière consistant à rendre, à loral, [ou en signe,] dans une langue donnée, ce qui a été communiqué dans une autre langue en préservant le registre et le sens du contenu du texte de départ. Elle rend compte de chaque manifestation de sens de la langue originale, de chaque intonation, de chaque hésitation, de chaque souffle du discours (Seleskovitch, 1985). Les interprètes ne doivent pas se contenter dinterpréter rapidement et soigneusement le sens, mais également, dy inclure le ton et lintention du message dorigine dans la langue cible et respecter léthique et les normes de la pratique professionnelle. En plus, les interprètes professionnels doivent avoir une capacité découte bien aiguisée ou bien une ouïe extraordinaire. En principe, il existe deux types dinterprétation : la simultanée et la consécutive. Linterprétation simultanée est souvent employée pour les réunions ou conférences multiculturelles et multilingues. Les interprètes sont généralement assis dans des cabines dinterprétation insonorisées et transmettent le texte source, permettant à lensemble de laudience de comprendre ce qui est dit quasiment en temps réel ; toujours en maintenant le ton, le message et la culture de la langue source ou bien de lorateur pour en saisir toutes les nuances et les subtilités. En effet, faire de la simultanée cest entendre la pensée dautrui au lieu de la sienne propre, et cest en même temps parler spontanément (Seleskovitch, 1985 ; Gile, 1995). Dans ce type dinterprétation il faut au moins deux interprètes par couple de langues qui doivent alterner la prise de parole (tous les quarts dheure, voir demi-heure selon la décision des interprètes) pour maintenir la qualité de leur service. Linterprétation consécutive est généralement employée pour les visites et les interventions courtes comme les discours de table, allocutions de bienvenue, négociations commerciales et dialogues bilatéraux. Linterprète prend des notes lors que lorateur intervient et la rend dans lautre langue quand celui-ci sinterrompt ou bien à la fin du discours. Principalement, cette technique ne nécessite pas déquipement technique. La note devient ainsi laide-mémoire qui fait renaître le souvenir de ce qui a été compris à laudition (Seleskovitch, 1968). Cette étude prendra en charge de ces deux types principaux dinterprétation et ignora les sous-types comme linterprétation des signes, la traduction à vue, linterprétation téléphonique, le chuchotage et le bidule. 1.3 Traduction et interprétation spécialisées Comme nous avons évoqué la différence entre la traduction et linterprétation, maintenant nous pouvons voir les deux dans les sens les plus spécifiques. La traduction [ou linterprétation] spécialisée est un terme et un concept utilisés pour désigner une traduction qui requiert des connaissances particulières dans un domaine qui ne ferait normalement pas partie des connaissances dun traducteur et dans ce domaine, le traducteur doit avoir ou acquérir une certaine maîtrise des concepts très avancés du domaine pertinent, même si le niveau des praticiens du domaine respectif reste en théorie plus élevé que celui requis pour traduire des textes spécialisés (Gouadec, 2007). Dans ce cas, la traduction et linterprétation spécialisées exigent un savoir précis et étendu dans un secteur professionnel particulier. Une compréhension approfondie dun texte est nécessaire, car la traduction ou linterprétation ne consiste pas tout simplement à remplacer ou reformuler des mots dans une langue (langue source) par des mots dans une autre langue (langue cible) mais à produire un texte presque similaire dans une langue différente pour parler au cur des gens. Les domaines spécialisés de la traduction et de linterprétation comprennent la médecine, le droit, les finances, les sciences de lenvironnement, le tourisme, ladministration, la politique, les relations internationales et la diplomatie, lagriculture et linformatique. Pour réaliser la traduction ou linterprétation spécialisée, il est essentiel de maîtriser le jargon du domaine et de savoir employer les bons termes ; une traduction ou interprétation qui ne reflète pas l'usage courant voire le néologisme et l'évolution de la langue de spécialité pourrait être imprécise, voire incorrecte, et ne saurait intéresser ses lecteurs ou auditeurs. Ici il ny a pas de marge derreur, notamment dans le cas de la traduction ou linterprétation juridique. Cela peut coûter très cher ! Cest la raison pour laquelle les traducteurs et les interprètes spécialisés peuvent demander des prix plus élevés pour leur travail (Gouadec, 2007; Byrne, 2014). Dans ce cas, cette étude cherchera à savoir les domaines de spécialités des traducteurs et des interprètes en Tanzanie, leurs couples de langues, types de traduction et ou dinterprétation quils réalisent, et la place de la politique, des universités et des organismes professionnels dans lamélioration de la traduction et de linterprétation en Tanzanie de 2001 à 2021. 2 Objectifs 2.1 Objectif principal : Lobjectif principal de cette recherche est dévaluer la contribution des universités et des organismes professionnels au développement de la traduction et de linterprétation spécialisées en Tanzanie de 2001 à 2021. 2.2 Objectifs spécifiques : Pour réaliser lobjectif principal, cette étude sera guidée par quatre objectifs spécifiques, à savoir : i. Evaluer la place de la politique langagière dans la croissance de la traduction et de linterprétation spécialisées en Tanzanie; ii. Déterminer les mesures prises par les organismes professionnels en Tanzanie pour soutenir et promouvoir la traduction et linterprétation spécialisées de 2001 à 2021 ; iii. Chercher à savoir dans quelle mesure les universités offrant des études en traduction et en interprétation en Tanzanie favorisent la traduction spécialisée de 2001 à 2021. 2.3 Questions spécifiques Pour réaliser les objectifs spécifiques ci-dessus, cette étude sera guidée par les questions suivantes : i. Quelle est la place de la politique langagière dans la croissance de la traduction spécialisée en Tanzanie? ii. Dans quelle mesure les organismes professionnels ont encouragé la traduction et linterprétation spécialisées en Tanzanie de 2001 à 2021 ? iii. Dans quelle mesure les universités offrant des études en traduction et en interprétation en Tanzanie favorisent la traduction et linterprétation spécialisées de 2001 à 2021 ? 3. La revue littéraire 3.1 Aperçu des études de traduction Lhistoire des études de traduction et dinterprétation remonte aux années 1940 et 1960, lorsque les universités des pays occidentaux ont commencé à offrir des cours de traduction. Ces universités comprennent lÉcole dinterprétation de lUniversité de Genève en 1940, lÉcole dinterprétation de Vienne en 1943, et la Division dinterprétation et de traduction de lUniversité de Georgetown fondée aux États-Unis en 1952 (Phelan, 2001 : 2). Parmi les autres écoles dinterprétation établies figurent lInstitut Supérieur dInterprètes et de Traducteurs (ISIT) et lÉcole Supérieure dInterprètes et de Traducteurs (ESIT) tous deux fondés à Paris en 1957, Westminster en 1965, Zurich en 1967 et lÉcole supérieure de traduction et dinterprétation de Monterey en 1968, tous visant à faire en sorte que la formation prépare les diplômés qui sont prêts à travailler dune manière compétente et professionnelle pour le marché du travail (Phelan, 2001 : 3 ; Donovan, 2006 : 1). Dautres établissements supérieurs bien connues pour les études doctorales en traduction dans les pays occidentaux englobent lUniversité Grenoble Alpes (UGA), Universite des Cultures Sorbonne Nouvelle, Universite de Montreal, etc. Aujourdhui, les pays africains ont pris conscience de limportance de la formation formelle et ont ainsi introduit des études de traduction dans leurs programmes à différents niveaux dans un très petit nombre duniversités en Afrique. Il sagit notamment de lUniversité de Buea la plus renommée pour son École Supérieure de Traducteurs et dInterprètes (ASTI), de lUniversité de Pretoria, lUniversité de Wits, lUniversité dAfrique du Sud, lUniversité dAin Shams, Université dAlexandrie, la Universidad de Pedagógica à Maputo, lUniversité du Ghana, lUniversité Alzhar du Caire, lUniversité de Nairobi, à lUniversité internationale africaine, et lUniversité Moi, pour nen citer que quelques-unes. En Tanzanie, les cours de traduction sont offerts dans 13 universités y compris lUniversité de Dar es Salaam, la plus ancienne du pays. Parmi ces universités, quatre sont publics et huit sont privées. Toutes ces universités offrent la traduction et/ou linterprétation comme matière sauf lUniversité Musulmane de Morogoro (MUM) qui offre la licence en traduction et en interprétation (Malangwa, 2012). Cette étude inclura, grace à léchantillonnage raisonné, toutes les universités à condition quelles proposent des études de traduction et/ou dinterprétation. 3.2 Organismes professionnels en Afrique Les organismes professionnels sont très importantes dans le secteur car elles promeuvent léthique professionnelle parmi leurs membres; assurent une bonne qualité, avancent et défendent les droits et les intérêts des traducteurset des interprètes. À cet égard, le Cameroun a vu cette importance, grâce à la Commission de lUnion Africaine qui la choisie pour accueillir un centre thématique de formation des traducteurs et des interprètes de conférence dans le cadre de lUniversité panafricaine (PAU). Jusquà présent, il existe quatre associations professionnelles sur le continent qui réglementent la profession : lAssociation Professionnels de la traduction et de linterprétation du Cameroun (APTIC), lInstitut des traducteurs sud-africains (SATI), lAssociation des Interprètes et Traducteurs dAfrique de lEst (EAITA) et lAssociation pour les Etudes de Traduction en Afrique (ATSA). Certains membres de ces associations sont affiliés à lAssociation Internationale des Interprètes de Conférence (AIIC) et à lAssociation Internationale des Traducteurs de Conférence (AITC). Par ailleurs, il existe le PAMCIT (Consortium panafricain des masters en interprétation et en traduction) qui est un réseau de cinq universités. Celui-ci a un rôle très important dans la formation des professionnels en Afrique (y compris la Tanzanie) depuis sa création le 2 mai 2012, sous les auspices de l'Union africaine, de la Commission européenne et les Nations Unies. Le programme PAMCIT, débuté en 2016, vise à former des traducteurs, des interprètes de conférence et de service public hautement qualifiés sur le sol africain et leur ouvre les portes de carrières internationales de haut niveau. Le PAMCIT envisage d'étendre son programme à d'autres universités africaines et de se concentrer davantage sur les langues africaines. (UN, 2017). Alors, cette étude actuelle prendra en charge six organismes professionnels : les deux associations qui réglementent la profession en Tanzanie (EAITA et ATSA), le PAMCIT mais aussi dautres organismes qui protègent et les langues dans lesquelles il y a la traduction de français en anglais ou en kiswahili, etc. et vice-versa : lAssociation de Kiswahili en Afrique de lEst (CHAKAMA), le Conseil National de Kiswahili en Tanzanie (BAKITA), lInstitut de Recherche en Kiswahili (TUKI), lInstitut dEtudes swahilies (TATAKI), et 10 organismes religieux (églises) qui interprètent dans leur prédication ou font la traduction dans leur documents. 3.3 Cadre théorique Le groupe de recherche PACTE, formé par Beeby, M. Fernández, O. Fox, A. Hurtado Albir, I. Kozlova, A. Kuznik, W. Neunzig, P. Rodríguez et L. Romero (2000) nous propose un modèle holistique de la compétence qui peut nous guider dans les études de traduction et dinterprétation. Le mot compétence est toujours difficile à définir. En bref, il sagit dun ensemble de connaissances, dhabiletés et dattitudes efficaces (savoir-agir). Dans la compétence on a trois aspects: savoir-agir (la pratique), intégration (des habiletés cognitives, affectives, psychomotrices ou sociales et des connaissances) et contexte (Lasnier, 2000; Yániz et Villardón, 2006). Pour avoir une compétence, nous espérons que les universités aient une planification curriculaire par compétences dans la formation de traducteurs et dinterprètes. Pour avoir un curriculum complet, il faut non seulement des compétences spécifiques (disciplinaires) qui sont formulées à partir des connaissances et des habiletés spécifiques des pratiques professionnelles les plus communes de ce profil, mais aussi des compétences générales (transversales) qui sappliquent à toutes les disciplines. Ces dernières se divisent en trois : compétences instrumentales, compétences interpersonnelles et compétences systémiques (González et Wagenaar, 2003). Daprès ce modèle du groupe PACTE, la compétence en traduction ou interprétation est le système sous-jacent de connaissances déclaratives et essentiellement opérationnelles, nécessaires pour traduire ou interpréter. Encore, la compétence en traduction ou interprétation possède en outre quatre particularités : (1) cest une connaissance experte que ne possèdent pas tous les bilingues; (2) cest une connaissance essentiellement opérationnelle et non pas déclarative; (3) elle est constituée de plusieurs sous-compétences interconnectées (bilingue, extralinguistique, de connaissances en traduction, instrumentale ; stratégique); (4) la composante stratégique, comme pour toute connaissance opérationnelle, joue un rôle déterminant (pp 27 & 28). Dans ce modèle, la compétence en traduction est constituée de 5 sous-compétences: o Sous-compétence bilingue. Ce sont des connaissances pragmatiques et sociolinguistiques qui permettent la communication en deux langues. o Sous-compétence extralinguistique. Ce sont des connaissances biculturelles, encyclopédiques et thématiques, textuelles et lexico-grammaticales essentiellement déclaratives, implicites et explicites, sur le monde en général et dans des domaines particuliers. o Sous-compétence de connaissances en traduction[ou interprétation]. Connaissances comme extralinguistiques mais qui régissent la traduction et des aspects professionnels; o Sous-compétence instrumentale. Connaissances essentiellement opérationnelles concernant lutilisation des sources de documentation et les technologies de linformation et de la communication (TIC) appliquées à la traduction; o Sous-compétence stratégique. Connaissances opérationnelles permettant lefficacité du processus de traduction [ou interprétation] et la résolution des problèmes rencontrés. Cest celle-ci qui joue un rôle supérieur comme elle contrôle le processus de traduction [ou interprétation]et le reste des sous-compétences. Pour ajouter, un traduct.eur/trice professionnel-le doit avoir une compétence en traduction et/ou interprétation. Celle-ci est une connaissance opérationnelle (ou procédurale) : un savoir comment (et non pas un savoir quoi), qui sacquiert par la pratique et qui est mis en uvre essentiellement de manière automatique. Dans la compétence en traduction et/ou interprétation, il y a également une connaissance explicative, qui est en rapport avec savoir pour quoi et qui identifie les connaissances théoriques (Wellington, 1989 ; Pozo et Postigo, 1993). Encore, il y a une connaissance conditionnelle, qui est essentielle pour la didactique et qui consiste à savoir quand et pourquoi (Paris, Cross et Lipson, 1984; Schraw et Moshman, 1995). La compétence en traduction ou interprétation a également les composantes psychophysiologiques : des composantes cognitives et des aspects attitudinaux de toutes sortes, et des mécanismes psychomoteurs (mémoire, curiosité intellectuelle, persévérance, rigueur, esprit critique, créativité, raisonnement logique, etc.). Dans le modèle PACTE, lacquisition de la compétence en traduction ou interprétation est un processus de reconstruction et de développement des sous-compétences de la compétence en traduction et des composantes psychophysiologiques. Cette acquisition est comprise comme un processus dynamique et en spirale, qui commence par une précompétence en traduction ou interprétation(connaissance novice) et finit par une CT (connaissance experte). Le modèle focalise sur le double cadre théorique : cadre traductologique (CT comme une connaissance experte qui comprend de différentes sous-compétences interconnectées) et cadre pédagogique (planifier les objectifs et les contenus en tenant compte des décisions sur la méthodologie et lévaluation). 4. Enoncé du problème et justification La traduction et l'interprétation en Afrique de lEst sont maintenant prises au sérieux en tant que professions, et de nombreux praticiens sont des indépendants en grande demande et dépendent beaucoup du marché privé pour leur subsistance (Chia, Suh, et Tene, 2009 : 16). La demande de traducteurs et d'interprètes est élevée dans les organisations internationales telles que lUnion africaine (UA) et ses organes, y compris le Parlement panafricain (PAP) et la Cour Africaine des Droits de lHomme et des Peuples (CAfDHP), la Communauté de Développement de lAfrique Australe (SADC), les communautés économiques régionales (CER), la Communauté Economique des États de lAfrique de lOuest (CEDEAO), les organisations non gouvernementales (ONG), les agences gouvernementales et les organisations de la société civile (Diriker, 2015 : 176). Bien quil existe des universités offrant des études de traduction et/ou d'interprétation, on sait peu de choses sur le niveau de traduction ou interprétation spécialisée (parfois technique, pragmatique, de langue à des fins spécifiques) dans leurs programmes, et lon remarque aussi que les associations professionnelles ne semblent pas avoir clairement listé les traducteurs ou interprètes spécialisés dans des domaines pariculiers. 5. Importance de létude Cette étude sur la traduction et linterprétation spécialisées en Tanzanie est nécessaire de plusieurs façons. Elle peut servir de catalyseur à dautres études dans le domaine de la traduction et de linterprétation spécialisées. Elle aidera également les universités et les organismes professionnels à ajouter plus de valeur et à promouvoir la traduction et linterprétation spécialisées plus que jamais pour une précision optimale des performances. 6. Méthodologie 6.1 Zone détude Cette étude de cas sera réalisée en Tanzanie, elle englobera la Tanzanie continentale et les îles de Zanzibar. 6.2 Plan déchantillonnage et la taille de léchantillon Dans cette étude, 12 universités offrant des études de traduction/interprétation seront sélectionnées à dessein. Létude impliquera un total de 68 répondants (N = 68) dont 2 chargés de cours de chaque université (n = 26), 15 traducteurs, 10 interprètes (n = 25), et un(e) responsable de chaque organisme professionnel (CHAKAMA, BAKITA, TUKI, TATAKI, EAITA, ATSA et PAMCIT) (n = 7), et 10 organismes religieux qui interprètent dans leur prédication ou font la traduction dans leur documents. 6.3 Méthodes de collecte de données Les données seront recueillies au moyen de questionnaires (professeurs, traducteurs et interprètes), dentrevues semi-structurées (un dirigeant de chaque association), dobservations en classe au niveau universitaire. Ici les programmes denseignement de chaque université seront examinés pendant que lenseignement de la traduction ou linterprétation est observé à des fins de triangulation. Dix exigences définies par lAssociation Internationale des Interprètes de Conférence (AIIC) et soulignées par Phelan (2001:184) seront utilisées pour évaluer la solidité des programmes détudes et lefficacité de lenseignement de la traduction dans les universités sélectionnées. 6.4 Analyse des données : Lanalyse du contenu sera réalisée dans cette étude à laide de la version 16 du progiciel statistique pour les sciences sociales (SPSS). Un modèle de régression linéaire pourra être utilisé pour évaluer les liaisons éventuelles entre différentes variables. Références Byrne, J. (2014). A framework for the identification and strategic development of translation specialisms, Meta, 59(1): 124139. Center for Health Literacy (2010). Translation: A must-have guide. USA: Maximus Inc. Chia, E. N., Suh, J.C., & Tene, A.N. (2009). Perspectives on Translation and Interpretation Diriker, E. (2015). Conference Interpreting in Mikkelson, Holy and Jourdenais, Renée (eds) (2015). 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(ed), The Routledge Handbook of Translation and Technology (Abingdon: Routledge), 30418. OMathúna, D. P. & Hunt, M. R. (2019). Ethics and crisis translation: Insights from the work of Paul Ricoeur, Disaster Prevention and Management: An International Journal, www.emerald.com/insight/content/doi/10.1108/DPM-01-2019-0006/full/html (visité le 26 mai 2020.) PACTE (2000). « Acquiring Translation Competence: Hypotheses and Methodological Problems in a Research Project ». In A. Beeby, D. Ensinger & M. Presas, dirs, Investigating Translation. Amsterdam, John Benjamins, pp. 99-106. Paris, S. G., Cross, D.R. & Lipson, M.Y. (1984) « Informed Strategies for Learning: A Program to Improve Childrens Reading Awareness and Comprehension ». Journal of Educational Psychology, 76, pp. 1239-1252. Phelan, M. (2001). The interpreters resource. Clevedon: Multilingual Matters. Pozo, J. I. & Postigo,Y. (1993). « Las estrategias de aprendizaje como contenido del currículo ». In C. 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- En préparation depuis le 03/01/2021
- Sous la direction de
- Caroline Rossi
- Organisme
- Université Grenoble Alpes
- École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble)
